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VERNISSAGE LE 25 MARS 2025

À ne pas manquer

Du 25 mars au 5 mai

Tokyo. 1999. J’arpente les rues de Kabuki-cho, à la recherche d’un nid où poser mes valises chargées de paillettes, de cuir et de dentelles, et aussi d‘incertitudes. Je pousse avec une certaine hésitation la porte du Cabaret. L’air y est chaud et dense. Dans l’entrée, je croise le regard ténébreux de cette femme dont j’ignore encore le prénom. À travers les volutes de fumée de la cigarette de celle que j’appellerai affectueusement “mama san”, son regard me fixe intensément, figée dans son cadre baroque. Fafa, j’apprendrai plus tard, me trouble déjà. Le noir profond des tissus veloutés qui l’enveloppe, m’absorbe, et évoque le mystère : ce que l'œil ne voit pas, l’esprit l’imagine. Qui est donc l'auteur de cette image lugubre et sensuelle qui m’accueillera ainsi chaque soir ? Fafa fût ma première rencontre avec l'œuvre d’Irina Ionesco, dont les muses m'accompagneront tout au long de ce chapitre nippon de ma carrière. Fascinée par la dualité du désir et de l’effroi, de l’érotisme et du macabre, ses clichés seront ainsi une grande source d’inspiration. Les symboles utilisés dans la photographie d’Irina Ionesco viendront ponctuer peu à peu mes performances. Fleurs, masques, crânes et drapés, bijoux gothiques et poupées,… ces symboles ne représentent pas uniquement la mort physique, mais aussi des thèmes liés à la transgression, à l’érotisme, à la fragilité de l'existence et le passage du temps. Les modèles semblent parfois « immortalisés », comme des figures au seuil de la vie et de l’au-delà. Dans la photographie d’Irina Ionesco, la mort est un symbole complexe, multidimensionnel, qui transcende le sens littéral de sa définition pour explorer des thèmes profonds liés à l’existence humaine, à la beauté et la temporalité. L’œuvre questionne souvent la sensualité, suggérant une tension entre l’Éros et le Thanatos. Cette juxtaposition explore le caractère fugace du désir et la fascination pour le macabre, une manière de sublimer la peur de la mort par l’art et la beauté. La mort n’est-elle pas aussi un symbole de transition ? Un passage d’un état à un autre, un passage d’une vie à une autre ? En liant la thématique de la mort à des éléments sensuels et du monde du théâtre, Irina Ionesco semble explorer les cycles de destruction et de renaissance. A l’instant de ces cycles, Irina crée et se réinvente au gré de ses mises en scènes. Vie et mort, beauté et déclin, désir et peur, sacré et profane, tels sont les sujets au cœur de son esthétique. Son œuvre est marquée par une tension constante entre ces forces fondamentales de l'existence. Elle les traduit en images à la fois provocantes, sensuelles et profondément introspectives. Une œuvre intemporelle.

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- EXPOSITION À VENIR - Les 22 miroirs initiatiques

La Lison, du nom de la locomotive dans le roman naturaliste d’Émile Zola… La Bête Humaine.

« Zola a donné à cet objet inanimé, une personnalité à part entière »

Vivi Noteka

vernissage le 17 janvier 2025

du 17 janvier au 5 mars

CONTACT

5 Rue Pierre Chausson, 75010 Paris, France

Tel : 01.44.59.68.20

La galerie parisienne La Lison est située à quelques minutes à pied des stations de métro :

Jacques Bonsergent - ligne

Château d'Eau - ligne

République - lignes                      

Horaires d’ouverture

Notre galerie d’art est ouverte :

du lundi au mercredi sur rendez-vous uniquement

 du jeudi au samedi de 10h à 19h

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