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Au-delà des toiles : l’expérience hors cadres de la Lison
Nichée au cœur du 10e arrondissement de Paris, La Lison est une galerie gratuite, ouverte à tous, qui se distingue par son intégration audacieuse dans un studio de tatouage, La Bête Humaine. Fondée par Valérie Dufour, administratrice indépendante, membre du comité d'audit et présidente RSE au sein de la société ARTPRICE leader mondial de l’information du marché de l’art, l’espace est mué par une ambition : briser les conventions.
La Lison cherche à créer un lieu où l’art et le tatouage se rencontrent et s’entremêlent, révélant leur connexion intrinsèque. Inspirée par l’histoire de l’humanité, où l’art rupestre côtoie les tattoos ancestraux, Valérie envisage les deux comme des formes d’expression artistique fondamentales.
Depuis sa création, la galerie parisienne s’affirme comme un laboratoire d'expérimentation artistique pour les artistes émergents, leur offrant une précieuse opportunité d’exposer à Paris sans la contrainte des réseaux traditionnels. Défiant toute norme, refusant d’être catégorisée ou limitée à un seul médium, elle offre aux regards curieux une mosaïque d’expositions variées : peinture, photographie, dessin, street art, sculpture et même parfois cabinets de curiosités.
La Lison se distingue par sa capacité à tisser des liens uniques entre les mondes a priori distincts – et a priori seulement – de l’art et du tatouage. Au gré des expositions, la galerie atteste qu’elle est un lieu de convergence culturelle, où des influences artistiques variées se reflètent tant dans les œuvres exposées que dans les tatouages réalisés. Le produit de cette fusion ? Un dialogue enrichissant entre les différentes formes d’art.
C’est dans ce cadre avant-gardiste que La Lison a accueilli des partenariats atypiques, telles que l’exposition de l’artiste impressionniste abstrait Kiichiro Ogawa, couplée à l’intervention de la tatoueuse Lola Kaa. Ce type de collaboration est emblématique de l’approche innovante de La Lison, où l’art ne se limite pas aux toiles mais s’étend à la peau, créant ainsi des œuvres vivantes et évoluant avec leur porteur.
Par son parcours, son éclectisme et sa personnalité même, Valérie incarne l’esprit de La Lison. Elle n’est pas seulement une commissaire d’exposition mais aussi une inspiratrice, apportant sa sensibilité artistique et sa vaste expérience acquise après deux décennies passées en Asie et autant d’immersions dans des cultures plurielles. Formée loin des bancs des écoles d’art, elle ne doit sa compréhension artistique qu’à elle-même – et le revendique.
Ainsi La Lison se révèle-t-elle être un espace où l’art se vit et se respire sous toutes ses formes. Ce n’est pas seulement une galerie mais un carrefour de créativité, un lieu où les préconceptions sont défiées et où l’art et l’encrage se réinventent mutuellement. En visitant La Lison, vous n’êtes pas seulement spectateur mais devenez partie intégrante d’une expérience unique et sans cesse renouvelée.
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Motivées par un réel amour de l’art, sous toutes ses formes, de la part de nos tatoueur·ses, les ambitions de La Lison sont plurielles. Avec elle, nous offrons à tous les publics, une porte d’entrée vers l’art. Gratuitement, avec simplicité. Nous donnons également aux artistes les moins connu·es, issu·es d’horizons différents, la possibilité d’être exposé·es à Paris, sans qu’ils ou elles aient à justifier d’aucun réseau.
Avec La Lison, nous cherchons aussi à mêler l’art à l’identité intrinsèque de La Bête Humaine : le tatouage. Notre postulat est d’inspirer non seulement nos client·es, à travers une forme, une courbe, ou toute stimulation visuelle qu’ils ou elles imagineraient de nos murs à leurs peaux, mais également nos propres tatoueur·ses. Quoi de plus encourageant que d’exercer dans un lieu dont l’habillage change constamment ?